Angel
Les aventures d'Angel, un vampire à l'âme torturée, qui doit sauver les âmes perdues de Los Angeles afin d'atteindre la rédemption et sauver la sienne. Angel est un vampire âgé de presque trois siècles. Longtemps il s'en est pris aux populations innocentes. Pour se venger de la mort d'une jeune fille, des ...
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| Terminée | Américaine | 43 minutes |
| Fantastique, Action, Drama, Fantasy | The WB, TF1 | 1999 |
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2.02 -
L’hôtel du mal
Are You Now or Have You Ever Been
Angel demande à Cordelia et Wesley d'enquêter sur un mystérieux hôtel désaffecté du quartier d'Hollywood. Alors qu'ils reconstituent la sombre histoire du bâtiment, ils découvrent que son intérêt est de nature personnelle. Dans une vision qui le ramène en 1952, Angel ne se voit pas comme le vampire repenti d'aujourd'hui, mais comme un reclus vivant détaché des souffrances humaines. Cette vision le trouble énormément et l'amène à s'interroger sur son propre passé...
Diffusion originale : 03 octobre 2000
Diffusion française :
03 octobre 2000
Réalisat.eur.rice.s :
David Semel
Scénariste.s :
Tim Minear
Guest.s :
Brett Rickaby
,
David Kagen
,
Eve Sigall
,
J.P. Manoux
,
John Kapelos
,
Julie Araskog
,
Melissa Marsala
,
Scott Thompson Baker
,
Terrence Beasor
,
Tom Beyer
,
Tommy Hinkley
,
Tony Amendola

Je pense que c’est sans problème mon épisode préféré de la série à ce stade.
La narration de l’épisode est hyper rafraîchissante, tirant pleinement partie de la nature taciturne d’Angel, qui missionne Cordelia et Wesley d’enquêter sur une affaire sans plus de détails. Mais qui tire aussi partie de son immortalité et de son passé trouble, puisque l’affaire est personnelle et on le comprend avec une pseudo-révélation simple mais très bien faite lorsqu’on découvre un plus jeune Angel dans le passé.
Dès le début donc, le pitch est accrocheur, l’écriture est très réussie et mériterait d’être clairement le template de la série (bien plus que ce qu’on a habituellement), les gags font mouche (Cordelia m’a fait rire deux fois en deux minutes avec son verre d’O+ agrémenté de cannelle — voilà qu’on la retrouve !).
L’ambiance art deco tout au long de l’épisode, pourtant assez lent, est vraiment envoûtante, je suis fan de cette atmosphère, avec quelques références d’ailleurs claires à Shining, Psycho ou Vertigo. Et puis entre le noir et l’horreur psychologique, avec cette idée de paranoïa se manifestant par des voix intérieures dont celle du méchant, très grave et plutôt charismatique, c’est aussi un très bon épisode de fantasy.
Les personnages sont crédibles en très peu de temps, du maître d’hôtel fripouille au “bellboy” comique, en passant bien sûr par Judy. Je ne suis pas hyper convaincu par le traitement du thème racial avec cette actrice manifestement blanche, même si cela reste plutôt intéressant de lier ça avec le thème de paranoïa et les controverses de l’époque, et son duo avec Angel fonctionne bien, y compris leur séparation dans le passé.
Je ne suis pas hyper fan d’avoir matérialisé le démon sous une forme tentaculaire hyper cheap dont la team se débarrasse dans le présent en l’électrocutant ou je ne sais pas quoi, c’était la partie la plus faiblarde d’un épisode qui aurait gagné à utiliser la peur de l’inconnu et de rester dans un antagoniste plus abstrait, plus mental. Ceci dit l’idée qu’Angel ait accepté de laisser ce démon vivre pendant des décennies et ait désormais des remords, est très bonne, et le twist final révélant que Judy a vécu toute sa vie piégée est à la fois très poétique et très macabre, avec une fin mélancolique appropriée.
Tout ça pour en plus faire de cet épisode un nouveau QG avec une team qui se mobilise à 4 (Gunn y compris !) — on dirait que la série est juste en train de cocher enfin toutes les cases de ce qui lui manquait, ce qui me rend tout de suite hyper optimiste pour la suite !